Le berceau de la cité est l’abbaye bénédictine Saint-André fondée au Xe siècle sur le tombeau de l’ermite sainte Casarie, au sommet du Mont Andaon.
Frise chronologique
C'est le plus ancien édifice de Villeneuve, construit au XIe siècle sur le mont Andaon. La chapelle est bâtie au-dessus d'une cavité à l'intérieur de laquelle l'ermite Casarie est décédée en 586. Le célèbre épitaphe de Casarie, conservé dans cette chapelle jusqu'à la Révolution, est actuellement exposé dans la collégiale Notre-Dame.
Les bénédictins fondent une abbaye. Garnier, évêque d'Avignon, donna biens et menses à l'abbaye par un acte daté du 6 mai 982 dont les églises de Saint-André et de Saint-Paul sur le terroir du « vicus » de Fréta, qui succède à Glanum. Les souverains pontifes prennent rapidement l'abbaye sous leur autorité : en 999, Grégoire V avalise la liste de ses prieurés languedociens
Sur les pentes du Mont Andaon, à côté de l’abbaye, se développe un village appelé Bourg Saint-André, habité jusqu'au début du XXe siècle et dont il ne reste que des pans de murs. Notre-Dame de Belvezet ("belle vue"), érigée entre 1150 et 1175 sur le point culminant du mont, était l’église de cette communauté.
les Avignonnais élèvent une première tour après la construction du pont Saint-Bénézet enjambant le Rhône. Cette première tour fut démolie par les Avignonnais eux-mêmes en 1226 lors du siège de leur ville par Louis VIII.
Le roi Philippe IV le Bel accorde à Villeneuve lez Avignon la charte des fortifications, en raison de son rôle stratégique. De nombreux édifices militaires sont construits, dont le fort Saint-André, qui devient le symbole de la ville. Au fil des siècles, les fortifications de Villeneuve lez Avignon sont renforcées et agrandies, faisant de la ville une place forte imprenable.
Arnaud de Via, neveu du pape Jean XXII, est le premier cardinal à faire construire une villégiature à Villeneuve, en lisière du Bourguet, mais donnant sur un vaste domaine.
La collégiale Notre-Dame est une ancienne collégiale de style gothique méridional située à Villeneuve-lès-Avignon dans le département français du Gard en région Occitanie.
Elle fut consacrée en 1333 par le cardinal Arnaud de Via qui était le neveu du pape Jean XXII.
Le palais cardinalice a d'abord été construit pour le cardinal Bertrand du Pouget vers 1340 dont on voit les armoiries au-dessus de l'ancienne entrée et où il s'est retiré après son retour d'Italie après son échec à rétablir l'autorité du pape.
Le cardinal de Déaux construit ce palais vers 1340. En 1356, le cardinal de Bologne lui adjoint une immense salle de réception, ou tinel, spécialement construite de plain pied pour pouvoir accueillir le pape Innocent VI handicapé
la peste noire ravage Villeneuve lez Avignon, décimant une grande partie de sa population. Malgré cette épreuve, la ville continue de se développer et de prospérer grâce à son rôle de bastion militaire.
Fondée par le pape Innocent VI au XIVe siècle,
la Chartreuse du Val de Bénédiction est l’un des plus vastes et des plus remarquables monastères de l’ordre des chartreux.
Le fort Saint-André est une enceinte fortifiée établie sur le mont Andaon qui domine Villeneuve-lès-Avignon.
L’église Saint-Pons est édifiée dans le Bourguet au début du XIVe siècle. Elle est placée sous le vocable d’un célèbre abbé de Saint-André. Elle est église paroissiale jusqu’en 1792.
Dédiée à Notre-Dame des Sept Douleurs et auprès de laquelle les Frères Mineurs Observantins, dits de la Grand’manche, avaient en 1674 établi leur couvent, a donné son nom à cette rue.
Chapelle des Pénitents Gris
Villeneuve lez Avignon occupe une place singulière dans l’histoire de la musique.
C'est en effet à Villeneuve lez Avignon que Louis Bas, facteur de clavecin marseillais, aurait réalisé en 1781, le premier piano à queue en France, faisant de la cité cardinalice, le berceau français du piano moderne.
les fortifications de Villeneuve lez Avignon perdent leur importance stratégique et la ville décline. Cependant, elle conserve de nombreux monuments historiques, tels que l'église Saint-André, qui est transformée en temple de la Raison pendant la Révolution.
En 1661, à l’emplacement de la livrée de Canilhac, François de la Valfenière construit pour le marquis de Montanègues cet hôtel qui possédait un extraordinaire jardin à l'italienne, dont subsiste une fontaine monumentale. L’hôtel est acheté en 1694 par les religieuses de Sainte-Elisabeth qui le transforment en école et hospice. Géré par des ordres religieux successifs, l'hospice s'est maintenu jusqu'à nos jours et est l'actuel centre de longs séjours Docteur Paul Gache.
Construit dans les années 1660 pour le jurisconsulte Antoine Calvet par Louis de la Valfenière, fils de François.
Son portail, autrefois décoré de deux atlantes, est unique dans la région.
L’ordre des Récollets s’établit à Villeneuve en 1619. Il construit son couvent et sa chapelle près de l’ancien port.
Bâtie en 1760 au sommet de la colline des Mourgues par les religieuses de Sainte-Elisabeth.
L'idée d'une nouvelle église pour desservir le quartier récemment urbanisé de Candau est portée depuis 1925 par Marie Viroulet. Le projet est une église de plan centré, de style romano-byzantin teinté d'éléments Art déco. La première pierre est posée en 1934. Le chantier, ralenti par la guerre, est achevé en 1952. Cependant la coupole n'a pas reçue la toiture de tuiles vertes vernissées initialement prévue.
La découverte a eu lieu à Villeneuve lez Avignon dans le Gard, alors que la mairie souhaitait réhabiliter un palais cardinalice du Moyen Âge. La partition retrouvée gravée dans le marbre suscite l'intérêt de scientifiques venus du monde entier pour étudier ces notes uniques.
Depuis la fin du XIXe siècle, les collines de la ville recoivent les résidences d’Avignonnais attirés par le panorama sur Avignon et une qualité de vie préservée. Ce phénomène n’a fait que s’amplifier et Villeneuve est aujourd’hui la cité résidentielle de l’agglomération d’Avignon.